« Brian O’Doherty parle de l’espace de la galerie comme de limbes : « pour se trouver là, il faut déjà être mort », ose-t-il avec un sens certain de la provocation. Et en effet, comme dans le légendaire jeu vidéo Myst, où il n’y avait ni game over, ni limite de temps, pas d’ennemi ni même d’ami, Marée se présente comme une zone transitoire dans lequel le corps a une épaisseur mais ne laisse sur son passage aucune trace. Les miroirs ne renvoient pas son reflet et il ne produit aucune ombre. Le labyrinthe en forme d’enchaînement de pièces d’un hôtel de luxe ressemble à un cauchemar dont on ne pourrait pas réellement forcer le réveil tant la menace y est diffuse. (…) »
Extrait du communiqué de presse Marée, par Camille Paulhan
Exposition personnelle de Marguerite Li-Garrigue
Disponible dans Virtual Dream Center 2.0